En utilisant les principes de l’acupuncture, il a cherché le point non douloureux au milieu d’une zone douloureuse en bas du nez, il piqua le point et instantanément la douleur disparut. Après de multiples essais cliniques sur d’autres personnes présentant les mêmes symptômes, il valida ainsi le premier point qu’il venait de découvrir et le baptisa « point n°1 » !
En poursuivant ses recherches, il découvrit le point n°2 puis le n°3 et ainsi de suite…
Il prit soin de noter précieusement les réactions des personnes qu’il stimulait afin d’en dégager des indications pour chaque point.
Nous avons vu plus haut, qu’en Asie, la philosophie traditionnelle nous explique que nous faisons partie d’un Tout et que nous sommes ce Tout.
Donc, dans une partie du Tout, on trouve le Tout.
C’est de là que va naître le principe de la réflexologie.
C’est-à-dire que dans une partie du corps, on trouve tout le corps.
Les précédentes civilisations avaient déjà observé les bienfaits des massages des pieds pour traiter tout l’organisme.
On a retrouvé la même chose dans les mains et plus récemment, en France, le Dr Nogier a mis en évidence la représentation du corps dans les oreilles.
Le Pr Bùi Quöc Châu s’est quant à lui, penché sur le visage car c’est l’endroit du corps le plus proche du cerveau et donc, les informations nerveuses ont le trajet le plus court pour parvenir au grand chef d’orchestre qu’est notre cerveau.
Donc pas de perte de temps, ni risque de parasite du signal.
Car c’est bien grâce au système nerveux que la réflexologie fonctionne.
Tous les éléments de notre organisme sont reliés par le système nerveux.
Il « suffit » d’en déterminer le trajet et de savoir par où passent les « câbles » pour que l’on puisse stimuler tout l’organisme au travers des informations que l’on indique au cerveau, qui, en tant que « chef d’orchestre », va transmettre les ordres aux organes et aux différentes glandes.
Le fait de réaliser une stimulation cutanée permet, dans la plupart des cas, de déclencher une libération d’endorphines. Ce faisant, le cerveau devient alors moins sensible à la douleur. C’est ainsi que nous allons procéder pour obtenir un effet antalgique sur une zone douloureuse.
L’objectif sera d’atteindre environ 80% de mieux-être.
Pourquoi chercher 80% et pas 100% ? Parce que, si nous obtenons une disparition complète de la douleur, cela donnerait pour indication au cerveau que nous sommes guéris, or, ce n’est absolument pas le cas. Notre douleur est seulement endormie.
Mais si nous nous croyons guéris, alors nous ferons des gestes qu’il aurait fallu éviter et nous risquerions d’empirer notre problème.
Par exemple, pour une entorse ou pire, une fracture osseuse ; si nous ne ressentons plus la douleur, alors nous allons vouloir actionner nos muscles ou nos articulations et provoquer d’autres déchirures ou empêcher la régénération et consolidation osseuse.
C’est donc pour cela que nous allons chercher un apaisement de la douleur, sans la supprimer, car la gêne qui restera nous permettra de garder à l’esprit que nous ne sommes pas guéris, ce qui laissera le temps nécessaire à notre corps pour se régénérer.