La Réflexologie Dien Chan

Histoire de la Réflexologie & origines de la méthode Dien Chan

Histoire de la Réflexologie

En Asie, les pieds et les mains correspondent aux départ ou arrivées de tous les trajets de méridiens qui permettent de faire circuler l’énergie dans l’organisme.

Une des plus anciennes traces de « réflexologie » que l’on peut voir se trouve sur un papyrus de Saqqara (tombeau d’Ankhmahor) et qui remonte à l’Égypte ancienne.

En Occident, on attribue à Mme Eunice Ingham l’origine de la réflexologie moderne qui date des années 1930.

D’autres courants de la réflexologie, comme en Corée avec le Su Jok, proposent une déclinaison orientée davantage vers la MTC (Médecine Traditionnelle Chinoise), mais tout comme le montre le papyrus Égyptien, Mme Ingham et les courants de la MTC ne considèrent la réflexologie qu’au travers des pieds et des mains, or, les principes de la réflexologie vont bien au-delà.

Les origines de la méthode Dien Chan

Les origines de la méthode Dien Chan

Le Dien Chan a vu le jour en 1980 à Saïgon au Vietnam.

Le Vietnam est un pays d’Asie du Sud Est qui a été, à plusieurs reprises depuis des millénaires, sous la domination de la Chine.

La culture vietnamienne est donc très fortement imprégnée des traditions chinoises :

La médecine traditionnelle, les philosophies, les religions, le régime politique…

Le peuple vietnamien, très fier de son pays, ne s’est évidemment jamais laissé faire et sa culture se transmet aussi beaucoup au travers de récits historiques et de légendes.

À la fin du xıxᵉ siècle, la France colonise le Vietnam, qui sera libéré en 1954 au prix d’une grande famine.

Durant la guerre du Vietnam des années 1970 contre les Américains, le Pr Bùi Quöc Châu alors acupuncteur, soignait les blessés dans un dispensaire. C’est en constatant la pauvreté de son peuple, qui n’avait pas accès aux soins médicaux, qu’il a eu cette volonté de mettre au point une méthode simple permettant à chacun de renforcer sa santé et de se prendre en charge, car, selon lui, nous devrions tous avoir cette éducation et responsabilité sur notre propre santé.

Pour mettre au point cette méthode, il s’est tout d’abord inspiré des grandes philosophies et des grands modes de pensée asiatique et plus particulièrement venant de Chine comme le taoïsme, le confucianisme, le bouddhisme, le Yi-King…

Il a également utilisé les dictons populaires vietnamiens qui servent de leçon de vie pour, toujours, selon lui, « rendre les gens meilleurs » :

  • Le monisme nous dit que « dans une partie, on trouve le Tout » « Tout est un, et un est Tout ».
  • Le relativisme : l’Absolu n’existe pas, tout est relatif, tout est donc par rapport à autre chose (c’est une des notions du Yin et du Yang).
  • Le taoïsme, par exemple, explique que nous devons rester modestes et humbles face à la nature.
  • Confucius est vénéré par les lettrés vietnamiens, car son enseignement (qui est devenu une religion) apporte de grandes valeurs aux peuples. Cette philosophie humaniste nous explique que la réforme de la collectivité n’est possible que si elle commence par la réforme de chaque individu.
    Confucius nous parle d’harmonie entre les hommes par la notion du « devoir » de chacun envers les autres, mais il nous parle également de bonté que l’on doit avoir.
  • Le Yi-King, c’est l’art de la mutation, de la transformation. Tout est mouvement.

La stagnation engendre les problèmes. Par exemple, dans notre corps, les aliments sont transformés par la digestion, pour être assimilés par l’organisme qui va récupérer tous les nutriments nécessaires à son bon fonctionnement.

Le Pr Bùi Quöc Châu s’est également penché sur la symbolique de la linguistique, vous savez… les jeux de mots. Bien souvent, on rencontre des symboles quand même troublants. Il est fréquent de constater par exemple dans un couple qui traverse une période difficile, que l’un des deux se blesse au genou « Je-Nous ».

C’est quand même étonnant, non ?

En vietnamien, pour désigner la colonne vertébrale, on utilise des mots qui ressemblent à ceux qui désignent le nez. Grâce à cette similitude linguistique, le Pr Bùi Quöc Châu s’est amusé à imaginer que le nez pourrait être le reflet de la colonne vertébrale, et que les sourcils pourraient être le reflet des bras, que la naissance des sourcils pourraient être le reflet des épaules, qu’au-dessus des sourcils au centre ce pourrait être le reflet de la tête et que le bas du nez pourrait être le reflet des lombaires et des fesses…

Schéma Mme Yin Mr Yang

(les similitudes de formes).

En poursuivant ses travaux, il est allé piocher du côté des différentes techniques de santé naturelle. C’est ainsi qu’il a étudié le mode de fonctionnement de bon nombres de ces techniques afin d’en tirer la quintessence et regrouper les points communs pour élaborer sa version de la réflexologie faciale, le Dien Chan.

En fait, on constate que les concepts de la réflexologie se trouvent à la croisée d’une grande quantité de techniques de santé naturelle. C’est un peu pour cette raison que le Pr Bùi Quöc Châu a pensé à ce principe du « reflet » pour élaborer sa version de la réflexologie.

Extrait de l’ouvrage de Pierre-André Fautrier,
La réflexologie faciale selon la méthode Dien Chan, Guy Trédaniel Éditeur, 2017
[visiter le site AlpiZen].
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Pourquoi le visage ?

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